Malgré des résultats décevants avec Aston Villa et un temps de jeu réduit, Robert Pires ne se prend pas la tête. Il assure être venu chez les Villans pour encadrer la jeune équipe dirigée par Gérard Houllier.
Dans les colonnes de France-Soir, Robert Pires tire un premier bilan depuis son arrivée à Aston Villa en novembre dernier :« Mon heure va venir. Je joue peu mais ça ne me pose pas de problème. Je fais partie des anciens. J’essaie d’aider cette jeune équipe manquant d’expérience, qui pratique un football de qualité, à grandir. On n’est pas très bien classé mais décrocher une place européenne est possible. A nous de réagir et de sortir de cette phase de doute » explique l’ancien joueur d’Arsenal.
Malgré les difficultés actuelles, Robert Pires garde le cap et a pris plaisir de retrouver sur le terrain son ancien coéquipier à Arsenal, Patrick Vieira : « Ça m’a fait plaisir de croiser Pat sur un terrain. Forcément, cela ravive des souvenirs. Le Mondial 1998, l’Euro 2000, la saison 2004 avec Arsenal où on a terminé invaincus. Là, place à Stamford Bridge et Nico (Aston Villa joue face à Chelsea dimanche, NDLR). Un homme sincère et honnête malgré le décalage entre son image et ce qu’il est. Il a un fort caractère mais assume ses choix. Notre franchise, à tous les deux, nous a parfois joué des tours. Mon défi : lui faire un petit pont ! » prévient Pires.