Après 2006 et la finale de la Ligue des Champions et 2010 en quart de finale de la C1, Arsenal retrouve sa bête noire ce mercredi à l’occasion des huitièmes de finales aller de la plus prestigieuse compétition européenne. L’occasion pour les Gunners de prendre enfin leur revanche ?
« Barcelone est certainement la meilleure équipe du monde en ce moment ». Par cette simple phrase, Arsène Wenger pose le décor des huitièmes de finale de la Ligue des Champions qui va opposer son équipe d’Arsenal au FC Barcelone. Si en 2006 lors de la finale de la C1 à Paris, les Gunners emmenés par Thierry Henry avaient fait jeu égal avec les Catalans, tout le monde se souvient encore de l’affrontement de l’an dernier en quart de finale. Lors des deux matches qui avaient opposé les deux équipes, l’équipe londonienne avait pris une véritable leçon de football. Lors du match aller, le FC Barcelone avait probablement produit la plus belle demi-heure de football de toute l’histoire.
C’est donc avec la connaissance du problème à résoudre que les Gunners défient de nouveau l’équipe de Pep Guardiola. Et comme d’habitude entre deux équipes qui pratiquent un beau football, on peut s’attendre à du spectacle : « Par l’essence même de leur jeu et du nôtre, c’est forcément toujours des rencontres spectaculaires. Nous avons la même philosophie avec un jeu posé au sol, avec beaucoup de conservation de balle » analyse Wenger qui connaît par coeur le jeu de son adversaire du jour. Depuis plusieurs semaines déjà, il décortique avec son staff tous les matches des Catalans.
Prendre le Barça à son propre jeu.
Il sait que malgré les progrès de son équipe cette saison, la tâche s’annonce malgré tout difficile : « Pour les battre, il faut les mettre sous pression, attaquer.Nous allons essayer de jouer très haut sur le terrain » explique le technicien français. Arsène Wenger compte également s’appuyer sur la vitesse de Theo Walcott et l’efficacité retrouvée de Robin Van Persie. A l’image d’un Lionel Messi et Andres Iniesta dans le camp espagnol, Cesc Fabregas et Samir Nasri auront un rôle important dans cette rencontre. Le milieu de terrain français, faisant son retour pour l’occasion après une blessureà la cuisse.
Malgré l’avantage psychologique que possède son équipe sur Arsenal, Pep Guardiola ne crie pas victoire. Le coach catalan craint lui aussi son adversaire : « Je pense que nous allons voir deux bons matches. J’adore regarder jouer Arsenal mais je n’aime pas jouer contre eux. Ils sont très forts, mais ils ont aussi des faiblesses. Nous avons besoin de faire circuler le ballon rapidement et c’est ce que nous allons essayer de faire. Nous savons que marquer à l’extérieur en Europe est vital et nous allons essayer de le faire à notre manière » a-t-il prévenu. Le match est lancé.