Face à la pugnacité du peloton de tête du championnat de Premier League, Jurgen Klopp, le coach de Liverpool, tient un discours réaliste et considère son équipe comme un outsider dans la course au titre.
Une lucidité assumée
Il faut dire que l’homme fort des Reds ne manque ni de pugnacité ni de lucidité. Confronté à la réalité du terrain, il posait à demi-mots, lors de sa dernière conférence de presse, les constats clairs et sans concessions d’une situation délicate. Dans un championnat anglais toujours aussi compétitif, son Liverpool ne semble pas en mesure de prétendre, cette année, au titre suprême. Un statut d’outsider que Klopp et ses hommes semblent assumer pleinement.
Un titre difficile à atteindre
Cette objectivité saisissante n’est pas tant un signe d’échec pour les Rouges, que le témoignage de la complexité de l’enjeu Premier League. Tus les ans, c’est un véritable combat que se livrent les équipes du Big Six – Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester City, Manchester United et Tottenham – pour atteindre le sommet du football anglais. L’heure n’est donc pas à la résignation, mais à l’acceptation d’un défi d’envergure.
Un défi pragmatique
Force est de constater que, même outsider, Liverpool n’a pas dit son dernier mot. Un rôle d’underdog (petit poucet) peut s’avérer stimulant pour une équipe qui, malgré les obstacles, a prouvé par le passé sa capacité à déjouer les pronostics les plus pessimistes. Klopp semble vouloir insuffler à ses joueurs ce pragmatisme qui pourrait les porter vers des victoires nouvelles.
Un soutien des fans essentiel
Que ce soit à Anfield ou ailleurs, le rôle de douzième homme des fans liverpuldiens ne doit pas être sous-estimé. Cet amour infaillible du maillot peut être le détonateur d’un élan victorieux qui surprendrait les observateurs. Les recettes du passé, où les « You’ll Never Walk Alone » retentissaient jusqu’à l’ivresse des victoires inattendues, ne sont pas à négliger.
L’avenir de Liverpool n’est donc pas écrit d’avance. La saison en cours réserve sans doute son lot de surprises et de revirements. Mais jusqu’où les Reds peuvent-ils aller ?